Friday, April 16, 2010

L'administration Obama attaque Goldman Sachs

http://www.prisonplanet.com/the-interrogation-of-lloyd-blankfein.html
1. That Goldman puts its own interests before those of its clients.
2. That Goldman knowingly misled it clients and sold them “crap” that it was betting against.
3. That Goldman made billions trading securities that pumped up the housing bubble.
4. That Goldman made money trading securities that triggered a market crash and led to the deepest recession in 80 years.





Le scandale Goldman Sachs arrive à point nommé pour la réforme des marchés voulue par M. Obama
LEMONDE | 19.04.10 | 15h53
Le dépôt d'une plainte pour "fraude" à l'encontre de Goldman Sachs par la Securities and Exchange Commission (SEC, contrôleur des marchés financiers américains), vendredi 16 avril, constitue-t-il le début de la curée contre Wall Street que beaucoup attendaient depuis l'éclatement de la bulle des titres hypothécaires ?
Etant donné l'importance de la cible - Goldman est la plus célèbre banque d'affaires au monde -, beaucoup estiment aux Etats-Unis que l'affaire n'en restera pas là. Peu imaginent qu'un seul trader, gérant un seul produit, soit l'unique fautif. Et un processus mécanique risque de s'enclencher : d'autres grandes banques se verront bientôt demander des comptes, car Goldman Sachs n'a pas l'exclusivité de ce qui lui est aujourd'hui reproché.
Durant tout le week-end, la question a été débattue, certains experts favorisant une autre hypothèse. Comme l'a écrit David Wessel, l'analyste du Wall Street Journal, la plainte de la SEC intervient dans un "délicieux timing". En butte à l'hostilité du Parti républicain qui rejette sa réforme des marchés, Barack Obama ne pouvait rêver meilleure occasion d'embarrasser ses adversaires. Il leur sera désormais difficile de poursuivre leur tactique d'obstruction systématique à sa réforme, sauf à apparaître devant l'opinion comme des "suppôts" des grandes banques. Certains envisagent donc la main occulte de la Maison Blanche dans le dépôt de plainte.
Les deux thèses ont des arguments en leur faveur, et ne sont pas forcément contradictoires. L'accusation de manipulation de ses clients pour les amener à investir dans des titres dont Goldman Sachs misait parallèlement sur leur effondrement n'est pas neuve.
La nouveauté est que cette conviction est devenue plainte de l'Etat au pénal. Usuellement, ce type de plainte se clôt par un compromis. Mais cette fois, la banque juge l'accusation "dénuée de tout fondement" et semble se préparer à une longue procédure. Tous les grands institutionnels de la place attendent avec inquiétude la suite des événements.
Si une transaction intervient avec l'Etat, c'est que Goldman aura dû implicitement reconnaître une faute. Ce précédent pourrait amener Washington à convoquer les autres banquiers pour passer à la caisse. Par exemple, cotiser à son futur fonds de sauvetage bancaire dont ils ne veulent absolument pas. Et si procès il y a, les autres institutions - Deutsche Bank, qui a précédé Goldman Sachs dans sa mise sur le marché des CDO, les titres dérivés au coeur des polémiques, JP Morgan Chase, Morgan Stanley, UBS, etc. - risquent de voir des investisseurs leur demander réparation pour leur avoir vendu sans mise en garde les mêmes types de dérivés que Goldman.
MANOEUVRE POLITIQUE
Les tenants de la "manipulation politique" rappellent que la SEC, bien qu'"indépendante", a vu sa présidente Mary Shapiro désignée par la Maison Blanche. M. Obama serait donc derrière l'"affaire". Le président américain, notent-ils, est soudainement apparu très vindicatif. Samedi, il a accusé le chef de l'opposition au Sénat, Mitch McConnell, de "cynisme" et d'"assertions trompeuses". Les républicains, a-t-il clamé, s'opposent à sa réforme car ils sont inféodés à Wall Street. Comme les banquiers, ils ne veulent pas d'une loi jugulant la prise de risques des organismes financiers en contrôlant leurs produits "toxiques" dérégulés ; mais "nous allons avancer", a-t-il lancé.
En attaquant Goldman, M. Obama se referait une virginité : oubliées, les insinuations selon lesquelles son secrétaire au trésor, Tim Geithner, et son conseiller, Lawrence Summers, sont des "hommes de Wall Street". Vendredi, il avait prévenu qu'il mettrait son veto à tout projet de loi n'incluant pas une régulation stricte des "produits dérivés". Dimanche, M. Geithner s'est dit "très confiant" dans le succès de la réforme financière, induisant qu'il s'attend à des défections en sa faveur parmi les sénateurs républicains.
Si ce scénario se confirme, une fois la loi votée - ce que le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, espère obtenir dès "la semaine prochaine" (la Chambre a déjà voté un texte) - l'affaire Goldman s'éteindra progressivement, pronostiquent les tenants de la thèse de la manoeuvre politique. Car M. Obama n'a pas intérêt à une bataille de long cours avec le secteur bancaire, plaident-ils.

Sylvain Cypel




Goldman Sachs poursuivie aux Etats-Unis pour une fraude liée aux subprimes
LEMONDE.FR avec AFP | 16.04.10

Le gendarme de la Bourse américaine (Securities and Exchange Commission, SEC) a annoncé, vendredi 16 avril, qu'elle poursuivait la banque d'affaires Goldman Sachs pour une importante fraude liée aux subprimes, ces crédits immobiliers à risque à l'origine de la crise financière des dernières années (lire le communiqué de la SEC).

Goldman Sachs et l'un de ses responsables, le Français Fabrice Tourre, sont accusés d'avoir fait "des déclarations trompeuses et passé sous silence des faits essentiels sur certains produits financiers liés aux prêts subprimes au moment où le marché de l'immobilier résidentiel américain commençait à chuter". Goldman Sachs a aussitôt réagi en jugeant les accusations de la SEC "complètement infondées". La compagnie a toujours insisté sur le fait qu'elle ne faisait que satisfaire la demande de ses clients, des investisseurs sophistiqués conscients des risques.
C'est le New York Times qui avait révélé l'affaire le 23 décembre 2009. Quelques jours plus tard, Le Monde était revenu sur le fond du dossier : "En 2005, deux traders stars de Goldman – Jonathan Egol et le Français et centralien Fabrice Tourre – mettent au point un produit financier basé sur un portefeuille de titres de créances comprenant essentiellement des subprimes, des crédits hypothécaires à risque (...). Mais, en 2006, les analystes de Goldman concluent à la fin prochaine de la bulle immobilière. Dans la plus grande discrétion, la banque se débarrasse progressivement de son portefeuille de crédits à risque – tout en continuant à les vendre à ses clients. Lorsque la bulle éclate, Goldman peut se targuer de bénéfices substantiels. Mais les acheteurs de ses CDO (Collaterized Debt Obligations, structure de titrisation d'actifs financiers) y laissent leur chemise", explique le quotidien.
"ILS ONT PARIÉ CONTRE LEURS CLIENTS"
La banque aurait caché le fait qu'un de ses importants clients, le fonds d'investissement Paulson, avait poussé à la création de ce produit financier au moment même où ce fonds prenait des positions pariant sur la chute du marché immobilier. "Goldman, à tort, a permis à un client qui jouait contre le marché hypothécaire d'influencer lourdement le choix des titres immobiliers qui devaient être inclus dans un véhicule d'investissement, alors qu'au même moment elle disait à d'autres investisseurs que ces titres étaient choisis par un tiers indépendant et objectif", accuse un responsable de la SEC, Robert Khuzami, cité dans le communiqué. "C'est très grave. Cela montre qu'ils ont parié contre leurs clients", résume un analyste new-yorkais.
La plainte de la SEC désigne Fabrice Tourre, vice-président de la banque d'affaires new-yorkaise, comme principal responsable de cette manœuvre, qui remonte à avril 2007, juste avant l'éclatement de la crise des subprimes. Le fonds Paulson avait rémunéré Goldman Sachs environ 15 millions de dollars pour la création de ce produit d'investissement, selon la SEC. Les investisseurs, eux, auraient perdu au total plus d'un milliard de dollars dans l'aventure.
LE TITRE PERD 15 % EN BOURSE
La plainte a immédiatement fait chuter le cours de Bourse de Goldman Sachs, qui perdait près de 15 % à Wall Street après cette annonce. Entraînée par la chute des valeurs bancaires, la Bourse de New York piquait du nez vendredi à la mi-séance : le Dow Jones perdait 1,19 % et le Nasdaq 1,47 %.
Dans la foulée, les places européennes ont elles aussi cédé du terrain, Paris perdant près de 2 %. Selon un analyste financier, l'affaire "pourrait coûter très cher à la banque" si les acheteurs du produit en question devaient se retourner contre la banque et demander compensation.
La vague pourrait même être plus dévastatrice encore, puisque la SEC n'a pas exclu des poursuites contre d'autres banques pour des fraudes similaires.
Pour en savoir plus :
- Le Financial Times a suivi la conférence de presse de la SEC en direct.





http://news.bbc.co.uk/2/mobile/business/8625931.stm
Goldman Sachs accused of fraud by US regulator SEC
16 April 10
Goldman Sachs, the Wall Street powerhouse, has been accused of defrauding investors by America's financial regulator.
The Securities and Exchange Commission (SEC) alleges that Goldman failed to disclose conflicts of interest.
The claims concern Goldman's marketing of sub-prime mortgage investments just as the US housing market faltered.
Goldman rejected the SEC's allegations, saying that it would "vigorously" defend its reputation.
News that the SEC was pressing civil fraud charges against Goldman and one of its London-based vice presidents, Fabrice Tourre, sent shares in the investment bank tumbling 12%.
The SEC says Goldman failed to disclose "vital information" that one of its clients, Paulson & Co, helped choose which securities were packaged into the mortgage portfolio.
These securities were sold to investors in 2007.
But Goldman did not disclose that Paulson, one of the world's largest hedge funds, had bet that the value of the securities would fall.
The SEC said: "Unbeknownst to investors, Paulson... which was posed to benefit if the [securities] defaulted, played a significant role in selecting which [securities] should make up the portfolio."
"In sum, Goldman Sachs arranged a transaction at Paulson's request in which Paulson heavily influenced the selection of the portfolio to suit its economic interests," said the Commission.
Housing collapse
The SEC alleges that investors in the mortgage securities, packaged into a vehicle called Abacus, lost more than $1bn (£650m) in the US housing collapse.
Mr Tourre was principally behind the creation of Abacus, which agreed its deal with Paulson in April 2007, the SEC said.
The Commission alleges that Mr Tourre knew the market in mortgage-backed securities was about to be hit well before this date.
The SEC's court document quotes an email from Mr Tourre to a friend in January 2007. "More and more leverage in the system. Only potential survivor, the fabulous Fab[rice Tourre]... standing in the middle of all these complex, highly leveraged, exotic trades he created without necessarily understanding all of the implications of those monstrosities!!!"(...)

[BLOOMBERG news] Goldman Sachs Sued by SEC for Fraud Tied to CDOs (Update4)

Goldman Sachs accusé de fraude par la SEC
Les dirigeants de Goldman Sachs entendus par le Congrès
La SEC accuse Goldman Sachs de fraude … enfin !!!
Que savaient les patrons de Goldman Sachs?
Goldman Sachs : la SEC aurait approuvé de peu les poursuites
Buffett pourrait regretter son placement dans Goldman Sachs
Goldman Sachs: bombe à retardement?
Goldman Sachs: le PDG tente de rassurer ses troupes
La SEC pourrait s'intéresser à d'autres banques
Goldman Sachs pourrait ne pas être un cas isolé
Banques: Le milliardaire philanthrope John Paulson épargné
Poursuites contre Goldman Sachs


Goldman Sachs chief: Rabbi, Jewish groups helped me succeed Mais c'est un stéréotype antijuif quand c'est un Goy qui le dit...
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